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Pourquoi le maquereau de Norvège est un bon choix pour l’environnement et pour vous

Photo Johan Wildhagen

En tant que producteur de produits de la mer respectueux de l’environnement, la Norvège se doit de garantir que ses produits de la mer respectent les normes les plus rigoureuses et que ses populations de poissons restent saines et vigoureuses pour les générations futures.

Depuis plus de 1 000 ans, les pêcheurs de Norvège pêchent des poissons pélagiques. Tout ce que nous faisons tourne autour du respect des populations de poissons et nous souhaitons nous assurer que les générations futures pourront profiter elles aussi de ce même délicieux maquereau de Norvège que nous apprécions.

Il est essentiel de bien gérer les populations de maquereaux, en particulier dans les zones de reproduction, afin de pouvoir continuer de profiter de ce poisson délicieux et nourrissant pendant encore de longues années.

La gestion et la réglementation de ses mers par la Norvège aident à garantir que cela soit le cas en gardant les populations de maquereaux à un niveau stable pour l’avenir.

Pourquoi la certification MSC du maquereau de Norvège a-t-elle été suspendue?

Les maquereaux peuvent être trouvés dans une large zone au nord-est de l’Atlantique et la gestion de l’espèce se fait à travers des programmes internationaux dédiés.

En mars 2019, l’industrie de la pêche au maquereau dans le nord-est de l’Atlantique s’est vue retirer sa certification du Marine Stewardship Council (« Conseil pour la bonne gestion des mers », MSC). La suspension de cette certification MSC est indépendante de l’état des populations de maquereaux. Elle résulte d’une absence d’accord entre les États côtiers impliqués dans l’industrie de la pêche.

En réalité, les populations de maquereaux sont en bonne condition biologique. Dans ses dernières recommandations datant de 2022, le Conseil international de l’exploration de la mer (CIEM) estime que la biomasse reproductrice dépasse les niveaux de vigilance et que la population est à sa capacité maximale en matière de reproduction.

Quelles sont les lois en vigueur pour la protection des maquereaux ?

La Norvège est un pays précurseur en matière de protection des populations de poissons. Nous avons été le premier pays au monde à mettre en place un système de quotas pour les espèces importantes. Dans les années 1980, des mesures radicales ont été prises pour faire passer de nouvelles lois garantissant la bonne santé de nos mers pour les générations futures.

Une politique de gestion de l’industrie de la pêche a été mise en place : celle-ci repose sur l’ouverture et la fermeture ad hoc des zones de pêche afin de protéger les poissons. Des contrôles ont aussi été mis en place sur toutes sortes de points allant de la taille des filets au matériel de pêche utilisé pour réduire les problèmes de capture accessoire et garantir que les poissons aient le temps de grandir et de se reproduire avant d’être pêchés. Enfin, nous avons mis en place une interdiction de rejet en 1987.

Cela fait plus de trente ans que nos lois protègent les mers. Pour mettre tout ça en perspective, l’UE n’a mis en place une interdiction de rejet qu’en 2019.

Comment l’application de ces lois est-elle contrôlée?

Les lois ne sont utiles que si elles sont respectées et en Norvège, plusieurs organismes différents sont responsables du bon respect des lois sur la pêche.

Les garde-côtes de Norvège dépensent environ 70 % de leurs ressources pour s’assurer que les activités de pêche sont effectuées au bon moment, dans les bons endroits et avec le bon matériel. LeConseil d’administration de l’industrie de la pêche de Norvège procède à des inspections régulières des na vires de pêche norvégiens et étrangers dans les ports et en mer.

En conséquence, les populations de poissons sont en bonne santé et très peu de cas de pêche au maquereau illégale, non déclarée ou non contrôlée sont à signaler dans nos eaux territoriales.

Quelles sont les autres méthodes employées pour protéger les populations de maquereaux ?

Les lois et les quotas mis en place ainsi que le maquereau que nous dégustons sont tous le résultat d’une démarche scientifique.
Des navires de recherche partent en mer et les scientifiques procèdent à des examens sur les poissons pêchés.

Les jeunes maquereaux, qui parcourent de longues distances au cours de leur vie, sont suivis par sonar et nous savons aussi à quel endroit nos poissons sont pêchés.Les quotas sont revus à la baisse et des critères de taille minimum sont mis en place lorsque cela est nécessaire pour garantir une population suffisante pour l’avenir.

Les organismes de recherche de Norvège surveillent les mers pour s’assurer que les ressources sont mobilisées dans le respect de l’environnement, pour contrôler les effets du changement climatique et pour orienter les réglementations visant à protéger l’écosystème.
Ils réalisent également des études sur ce qu’apportent les produits de la mer à l’alimentation humaine. Le maquereau représente ainsi une alternative très saine.

Que faut-il en conclure ?

Ce que tout cela signifie, c’est que vous pouvez être sûrs que la Norvège est très engagée pour la protection des ressources marines dans ses eaux territoriales. Notre processus de gestion et de surveillance repose sur des stratégies à long terme. Cela nous permet de maintenir les niveaux de nos populations de poissons et de protéger l’industrie et nos communautés côtières.

Chaque étape de notre processus de pêche, depuis la pêche elle-même jusqu’à la vente, est étroitement pilotée par des quotas et des concessions et surveillée grâce à différents mécanismes et contrôles.
C’est de cette manière que nous pouvons garantir que les générations futures bénéficieront des ressources dont nous avons eu la chance de pouvoir profiter.